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Girls in Hawaii, Brussels, 22-11-2013

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Les Girls in Hawaii sont de retour ! Même si cette constatation est un bonheur en soi, le vrai miracle vient de leur tout récent troisième album appelé Everest. Une merveille d’émotions légères, graves, rythmiques et mélodieuses. Après une séparation salutaire, ils se sont retrouvés tout doucement pour mettre en commun leurs musiques. La magie a opéré, leurs univers se sont mélangés pour nous livrer cet opus aérien très réussi. Deux nouvelles recrues viennent d’ailleurs enrichir la formation qui se compose désormais de :

 

Antoine Wielemans – Chant, guitare
Lionel Vancauwenberghe – Chant, guitare
Brice Vancauwenberghe – Guitare électrique, lap steel
Daniel Offerman – Guitare basse
François Gustin – Guitare électrique, claviers
Boris Gronemberger – Batterie

 

http://www.girlsinhawaii.be/

https://www.facebook.com/GirlsInHawaii?fref=ts

 

J'étais au concert du 22-11-2013 à l’AB. C’était un moment magique, fabuleux, et que je partage avec vous en bas de cet article. Mais d’abord...

 

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C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai assisté pour vous à l’interview participative des Girls In Hawaii menée par Philippe Manche du Journal Le Soir au Huis 23 (la petite salle de conférence de l’Ancienne Belgique) tout juste avant leur concert ce 22 novembre 2013. Un concert évènement après une longue absence. Voici donc les grandes lignes de l’interview :

 

Philippe Manche leur demande d’abord s’ils ressentent l’émotion d’un retour à la maison en donnant deux concerts à Bruxelles (ils ont joué au Cirque Royal le jour précédent).

 

Antoine confirme que le côté retrouvailles ressemble beaucoup à un rendez-vous amoureux par la pression qu’il génère, l’impatience aussi. Il est content d’avoir donné d’autres concerts avant de revenir à Bruxelles pour roder la machine.

Ils pensent tous que l’AB c’est une salle où tout roule techniquement et que c’est rassurant. Ils ont des souvenirs d’avoir vu Deus étant adolescents dans cette salle et que c’était magique.

 

Philippe Manche leur demande ensuite ce que ça leur a fait de se retrouver et quelle dynamique s’est alors installée entre eux.

 

Lionel explique qu’ils sont partis en Chine pour 3 concerts et étaient étonnés de se retrouver dans des festivals alors qu’ils pensaient jouer pour quelques expatriés. Cela les a remis dans le bain en leur rappelant de bonnes sensations.

 

Comme deux nouveaux membres se sont ajoutés au groupe, Philippe Manche leur demande alors si ça n’a pas été trop dur de prendre le train en marche.

 

Boris constate qu’il a dû apprendre tout le répertoire en premier pour pouvoir démarrer. Il pense pourtant que son arrivée a été toute naturelle même si ce n’était pas facile pour lui. De fait, il avait été pressenti par les autres membres du groupe mais avait décliné la proposition avant de finalement l’accepter.

 

Il est un fait que les critiques sont excellentes et cet album magique. Philippe Manche leur demande alors s’ils ont conscience de cet état de grâce.

 

Ils pensent globalement que les évènements vécus ont mis en évidence leur situation privilégiée. Antoine souligne qu’avant, ils souffraient un peu de leur notoriété et qu’ils la considéraient aussi comme acquise. Ils avaient perdu la magie de créer durant le deuxième album. Maintenant, en studio et en tournée ils sont conscients de leur chance et font en sorte que tous les membres du groupe participent et se sentent bien. Antoine souligne que François a pris une place conséquente dans le groupe.

 

Philippe Manche évoque le fait qu’Everest est un disque lumineux malgré l’épreuve traversée.

 

Ils confirment que l’envie de faire un album aérien a suivi le 2eme disque et qu’Everest était un nom de code pour exprimer cette envie. La mort de Denis a juste ajouté une dimension supplémentaire. Les chansons sont chargées d’émotion mais ils expliquent que les jouer ne leur pose pas de problème, c’est leur job. Mais il est indéniable que l’émotion survient çà et là pendant les concerts, particulièrement quand la chanson est explicite.

Pour en revenir au disque, c’est le choix de la pochette qui leur a posé le plus de problèmes. Deux jours avant la deadline, ils n’avaient pas encore décidé et cela devenait critique. Ils se sont alors souvenus d’œuvres de Thierry de Cordier vues au musée. Le contact s’est fait à travers son galeriste et a donné le résultat qu’on connait.

 

Je leur ai demandé quelle histoire se cachait derrière le nom du groupe. Etrangement, c’est une question qu’on ne leur a pas encore posé...

 

François m’a répondu que le nom était volontairement éloigné de ce qu’ils étaient. Quand ils étaient adolescents et qu’ils s’ennuyaient, ils avaient opté pour ce nom qui, selon eux, faisait rêver. Le but était de les emmener loin de leur quotidien.

 

On leur demande alors si le plaisir de créer des mélodies est le même qu’au début.

 

Antoine répond que c’est tellement rare de trouver une mélodie qui le surprenne qu’il se sent comme un chercheur d’or à la recherche d’une pépite. Il avoue ne trouver l’idée que dans 1% des cas et passer des mois avant d’avoir cette sensation précieuse.

 

Je leur demande alors si Birthday Call est la chanson ultime. 

 

Cela les fait sourire. Lionel répond qu’elle était cool à écrire. Il se souvient à l’époque, lui et Antoine étaient dans la même maison mais dans des pièces séparées. Antoine travaillait sur Colors et lui sur Birthday Call. Ils passaient sans cesse d’un univers à l’autre et c’était magique. Lionel ajoute : « partager, c’est la meilleure sensation qui soit ».

 


 

Girls in Hawaii - Concert du 22-11-2013

 

 

 

Le concert s’ouvre sur « Wars ». C’est un moment de grâce, aérien, comme à peine effleuré du bout de la voix. Le son est parfait, le décor est bluffant. Une symbiose s'installe entre le groupe et la salle. On bouge, on ressent les mêmes choses. Le choix des chansons est excellent. Il fait la part belle au troisième album mais aussi beaucoup aux deux premiers. "Rorscharch" est un point lumineux dans cette constellation. Mais c'est aussi un bonheur d'entendre "The Fog" ou "Birthday Call". Graduellement, on réalise que ce concert restera un moment privilégié dans nos vies. Un moment de partage et de relation intense. Après deux rappels d'anthologie, le set se termine sur un 'Flavor' épique et totalement allumé. Merci pour ce concert inoubliable !

 

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© 2013   



23/11/2013
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