Yodelice, Luxembourg 28-11-2013
Un voile de sucre sur ma critique acide...
On a tous des a priori. Quand on m’a embarquée pour ce concert de Yodelice, j’ai pensé : « aïe, ça ne va pas coller ». Victime de l’équation : « trop beau + trop people = lisse et très loin de mon univers » j’étais assez réticente. Et puis c’est toujours risqué de participer au concert d’un groupe qu’on ne connaît pas. Il n’y a pas de demi-mesure : soit on aime, soit on a envie d’être téléporté ailleurs. Bref, ce n’est pas gagné d’avance.
Quand le groupe arrive sur scène, je réalise que la belle image bien lisse ne colle pas à Yodelice. Le son est grave et lourd, le décor aride, la voix très envoutante. Loin, très loin de l’idée Pop que j’en avais. Je trouve même tout cela assez sombre et je commence à me demander où il nous embarque comme ça avec ses musiques rock seventies et son look d’hipster.
Mais rien à faire, la sauce commence à prendre. Les compositions sont originales et on voit planer par endroits l’ombre de Bowie et de Pink Floyd. Je commence à me dire que ça pourrait franchement être pire. A cela, il faut ajouter que Maxim Nucci est un vrai showman qui embarque son public avec un sourire lumineux, un côté facétieux et des mélodies très catchy. C’est là que je me dis que tout compte fait, il colle bien à son personnage insolite.
Et puis, tout doucement, il dévoile un aspect tendre, fragile et émouvant. Il souffle le chaud et le froid, alterne la douceur et
Belle surprise donc, et je me laisserai bien embarquer encore une fois si l’occasion se présente…
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 18 autres membres